Voulais-tu simplement pouvoir rêver un peu Imaginant nos corps tendrement enlacés ?
Le souffle de ma bouche sur ta peau enfiévrée?
L'incendie d'un regard allumant mille feux?
Voulais-tu le velours de main caressante descendant lentement sur ton corps dénudé Y dessinant la flèche de ta pilosité, avant que de glisser vers le bas de ton ventre?
Voulais-tu ressentir le moindre frémissement inonder tout ton être en vague déferlante ?
La plainte d'agonie et le regard mourant quand tu combats plus fort la douleur de l' attente?
Voulais-tu voir mes dois agripper à tes cheveux quand sous le poids du tien mon propre corps se cambre?
En une imploration un appel silencieux, se rapprocher encore et puis enfin se prendre ?
Voulais-tu cet instant où l'univers bascule, accrochés l'un à l'autre comme deux naufragés dans la vague du lit?
Et puis mourir enfin et atteindre les nuées, pour exploser soudain en un milliard d'étoiles, avec le sentiment en déchirant un voile d'avoir un bref instant touché à l'absolu