1. La pensée magique : Le manque de pensée abstraite qui consiste à croire que cela (la grossesse) ne leur arrivera pas.
2. La peur du rejet : Dans bien des cas, la jeune fille craint le rejet de son partenaire ou de son copain et se dit : « Si je lui demande de retarder la première relation ou si je lui parle de condom, il ne m'aimera plus ou ne voudra pas faire l'amour avec moi ».
3. Le goût du risque : L'insouciance et l'attirance face au fait de risquer une grossesse peut amener les jeunes à ne pas utiliser de moyens contraceptifs.
4. L'inexpérience : La gêne du corps, l'appréhension de la relation sexuelle et la difficulté d'en parler peuvent nuire à l'utilisation de moyens contraceptifs.
5. La peur de s'affirmer : Le manque d'estime personnelle et de confiance en soi peut empêcher le ou la jeune de dire « non » à une relation sexuelle. On pourrait leur apprendre à dire «pas maintenant », c'est plus facile.
6. La précocité du cycle menstruel : Les jeunes filles sont menstruées plus jeunes. En 1940, 37 % des filles de 15 ans avaient déjà eu leurs premières menstruations. En 1968, c'est 69 % des filles âgées de 15 ans qui avaient eu leurs premières menstruations.
7. La recherche d'un statut : L'adolescente, ayant des rapports sexuels, peut désirer devenir enceinte pour obtenir un statut social, une valorisation par la maternité, surtout si elle ne poursuit pas ses études et qu'elle ne travaille pas.
8. L'échec de l'éducation sexuelle à l'école : L'information n'est pas l'éducation. L'enseignement de la sexualité est déficiente en milieu scolaire parce que trop de nature informative.
9. La précocité des relations sexuelles : Les jeunes ont leur première relation sexuelle plus jeunes.
10.Le changement des valeurs associées au couple et à la famille : La grossesse hors mariage ou la maternité sans engagement amoureux sont banalisés.